C'est dingue comme on peut penser constamment à son animal sans même le savoir.
Et c'est triste de s'en rendre vraiment compte une fois parti...
Je me suis entre autre rendu compte que je ne "léchais" jamais mes plats afin de lui laisser la fin qu'il réclamerait de toute manière.
Qu'à chaque fois que j'ouvre une boite de conserve je m'attends à l'entendre courir dans la cuisine. Pareil avec un paquet de jambon, ou pire avec le sachet de poulet.
Qu'il avait tant de spot le concernant. En boule sur le dos à coté de moi dans le canap, ou encore à côté de ma tête sur le rebord du canap. Sur mon bras qui dirige la souris quand je suis sur mon pc, super pratique... Ou devant mon écran de gauche en train de dormir comme une larve.
Ces bols d'eau et autres qui laissent une place cruellement vide, et sa litière...
Et puis ces saletés de sensation. Un craquement de bois dans l'autre pièce, et non ce n'est pas lui, ce n'est plus lui. La porte ne s'ouvrira pas pour le laisser entrer fièrement dans la pièce.
Le drap qui s'écrase un peu au niveau des pieds, non ce n'est pas lui entrain de faire son lit pour dormir à mes pieds ou venir après squatter dans le lit sous mon bras au chaud sous la couette...
Sans parler des moments où simplement, il était là, à me regarder, à attendre une baignoire rincée pour aller y boire parce qu’ici c'est meilleur que son bol. Ou encore posté dans le lavabo quand je me rasais guettant les gouttes d'eau...
L'entendre réclamer à mon réveil, au taquet d'un 1er geste matinal, à l’affût même d'une autre pièce, pour venir frotter son petit nez contre le mien tant que je ne me levais pas. C'est qu'il l'aimait son petit dej !
Et ces câlins où il finissait par s'endormir sur mon ventre devant la tv.
Et cette petite tête désireuse de monter sur mes épaules quand je m'étais absenté trop longtemps où qu'un "danger" pointait...
Et ce mot pour manifester sa faim, "Hmm'GuU".
Et traîner dans mes pattes.
Et traîner dans mes pattes.
Bref, j'ai perdu l'être qui m'aimait le plus au monde. Putain que tu me manques c'est affreux. J'vais mal sans toi.
Tu laisses un sacré vide PtitMachin, ma Cronette, mon Pounoutchou...